Dialogue de sourds
Publié le 5 Mars 2009
Vos états généraux, j'en ai rien à ...
On va organiser les nôtres.
Votre vote en congrès, on n'en a rien à f....non plus.
Sympa, l'ambiance !
Question au gouvernement de Alfred Marie-Jeanne (le 4-03-2009) |
Mercredi, 04 Mars 2009 22:09 |
Texte de la question de Alfred Marie-Jeanne à l'assemblée des députés, ce mercredi 4 mars 2009 ainsi que la réponse de Michèle
Alliot-Marie
Concernant plus précisément la Martinique, cette révolte est une remise en cause. C'est la résultante complexe, tant de revendications sociales et sociétales que d'une accumulation d'erreurs et d'injustices, le tout souvent assaisonné de comportements hautains et de propos désobligeants. Mélange hétérogène, sans nul doute ; mais mélange détonnant, assurément. Il nous est proposé, pour sortir de l'impasse, la tenue d'états généraux. Or ils ont déjà eu lieu en Martinique, madame la ministre ! Sans prétendre à l'exhaustivité, j’en évoquerai deux éléments. Premièrement, le schéma martiniquais de développement économique, document qui a été remis en mains propres au Premier ministre François Fillon et à tous les ministres qui l'accompagnaient lors de sa visite le 5 janvier 2008.
Deuxièmement, le congrès des élus des conseils régional et général du 18 décembre 2008. À une large majorité a été voté le passage à l'article 74
définissant le cadre de l'autonomie. Une fois la crise apaisée, nous sommes prêts, madame la ministre, à la concertation pour le changement global attendu. Ne renvoyez pas aux calendes
grecques tous les possibles d'aujourd'hui ; ne figez pas l'histoire, ne brisez pas l'espoir. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC, et sur quelques bancs du
groupe UMP.)
S’agissant de l’autonomie, le Président de la République a lui-même proposé d’inscrire la gouvernance institutionnelle à l’ordre du jour des états généraux. Vous aurez donc à cette occasion la possibilité de présenter vos positions ; puis, le cas échéant, les Martiniquais se prononceront, comme ils ont eu à le faire en 2003 au sujet de la collectivité unique, qu’ils avaient refusée. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)...." |