Leur Président exhorte les Haïtiens à rester et à reconstruire au lieu de quitter le pays illégalement

 C'est l'ambassadeur haïtien aux Bahamas, Antonio Rodrigue qui l'a rapporté pendant le service funéraires organisé samedi 30 juin 2012 pour les 11 haïtiens victimes de noyade de la tragédie du ‘Cosy Time’. 

Les 11 victimes figuraient parmi les 28 passagers embarqués à Abaco pour la Floride le 10 juin.

Cinq des victimes étaient des enfants qui suivaient les cours de l'école primaire de Treasure Cay. Les autres victimes étaient toutes des femmes.

La police soupçonne que ce groupe faisait partie d'une opération frauduleuse organisée à Abaco. Au moins 7 personnes auraient survécu à l'accident.

Environ 250 personnes ont suivi les funérailles.

“Ce terrible accident devrait vraiment servir de leçon à ceux qui sont tentés de prendre le risqque de chercher un meilleur moyen de vivre, de cette manière,” dit Rodrigue .

“A la suite de ce tragique évènementt, le président d'Haiti Michel Martelly et le Premier Ministre Laurent Lamothe ont appelé tous les citoyens haitiens à éviter de se mettre en danger en utilisant des voies illégales pour entrer sur un sol étranger”.

“Cela réaffirme la détermination du gouvernement de travailler à et pour l'amélioration des conditions de vie de tous les Haitiens afin qu'ils ne puissent plus avoir besoin de quitter Haiti.”

Des applaudissements de certains membres de la congrégation ont suivi cette déclaration. 

Rodrigue dit qu'Haiti fera tout ce qu'il peut pour travailler aves des partenaires internationaux afin de mettre fin à un traffic humain et à l'immigration illégale.

L'Archevêque catholique Patrick Pinder a raconté à la congrégation que ce n'était pas la première fois qu'il assistait à un enterrent de masse d'Haïitiens morts en mer en tentant d'obtenir illégalement l'entrée dans un pays étranger.

“Nous faisons face aujourd'hui à une terrible tragédie.” 

“Mais la plus grande tragédie se situe là : ce n'est pas la première fois que cela arrive. Est-ce que cela recommencera ? Est-ce la dernière fois que cela arrive ? Que peut-on faire pour l'éviter?”